Toitures Daniel : recruter à l’international

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Crédit photo : Toitures Daniel

 

Avec l’arrivée, sur le marché du travail, d’une nouvelle génération aux idées et à la vision bien différentes et avec le départ progressif des employés d’expérience à la retraite, une pénurie de main-d’œuvre s’est généralisée au Québec. Comme solution, de nombreuses entreprises ont choisi de se tourner vers l’embauche internationale. David Moreau, PDG de Toitures Daniel et membre d’EntreChefs PME, n’a pas fait exception à la règle.

Les défis de la construction

Dans l’industrie de David, on retrouve des emplois régis par la Commission de la construction du Québec (CCQ), et d’autres qui sont hors décret. Les premiers offrent des salaires plus élevés et des avantages sociaux tels qu’un fonds de retraite, alors que les autres sont laissés à l’entière discrétion de l’employeur, comme dans le cas de Toitures Daniel.

Bien souvent, les jeunes de la relève se tournent principalement vers les emplois régis par la CCQ, ce qui laisse un bien petit bassin pour les autres entreprises. Résultat : la compétition est féroce pour retenir l’attention des employés qualifiés. Une guerre des talents retrouvée dans plusieurs autres industries.

Comment y remédier?

Devant cette importante pénurie, Toitures Daniel a donc choisi d’explorer le marché international en 2018. Un an plus tard, l’entreprise prenait part à son premier voyage de recrutement en France, organisé par la Société de développement économique de Drummondville (SDED). C’est dans cette foire de l’emploi que David a constaté le réel engouement des Européens pour les contrats de travail offerts au Québec et au Canada. Après plusieurs démarches, il a finalement pu accueillir ses premiers employés en avril 2020. Il compte bien continuer sur cette lancée : d’ici la fin de 2021, près du tiers de ses travailleurs seront issus de l’embauche internationale.

Voici ses conseils pour les entrepreneurs qui souhaiteraient suivre ses traces :

  • Ne pas se laisser décourager par l’ampleur du processus ni par les coûts. On parle de près d’un an de démarches et de beaucoup de paperasse, mais il s’agit à son avis d’un investissement à long terme.
  • Bien s’entourer. Il ne faut pas hésiter à faire appel à toutes les ressources disponibles, comme son club d’EntreChefs PME, afin d’obtenir des conseils éclairés qui permettront de faire de cette expérience un franc succès.