Le Groupe Conseil Synergia PME, expert EntreChefs PME, présente en quelques mises en situation habiles la réalité du propriétaire dans le transfert de son entreprise à la relève et celle de la relève d’une entreprise familiale.
Transférer mon entreprise? Je n’en suis pas capable…
De nombreux∙ses chef∙fe∙s d’entreprise résistent à planifier la succession de leur entreprise et repoussent sans cesse leur « date de départ ». Voici quelques-unes des raisons évoquées :
- Un deuil à vivre : « Mon entreprise, c’est mon « bébé ». Transférer mon entreprise à autrui, c’est comme donner mon enfant en adoption! »
- La perte de statut social : « Comme propriétaire de XYZ inc., je suis reconnu par mes clients, mes employés, mes contacts d’affaires. Je suis quelqu’un… J’ai peur de tomber dans l’oubli après le transfert de mon entreprise. »
- La peur de s’ennuyer : « Ma PME, c’est toute ma vie! J’y ai tellement travaillé… que je ne sais pas quoi faire d’autre. »
- Le partage difficile du pouvoir : « C’est grisant d’être le patron, car c’est moi qui décide! Dorénavant, un autre pourra décider à ma place… même si je ne suis pas d’accord avec lui! »
- La crainte de voir baisser son niveau de vie : « Avec mon entreprise, je gagne très bien ma vie et je bénéficie de plusieurs petits « extras ». Voyager, profiter de la vie, le chalet, ça coûte cher! Je ne veux pas réduire mon train de vie après avoir transféré ma PME… »
Propriétaires de PME, vous reconnaissez-vous?
Entreprise familiale : j’y vais ou j’y vais pas?
Les enfants d’un propriétaire d’entreprise sont parfois déchirés par le dilemme de travailler ou non dans la PME familiale.
Voici certains des motifs qui militent pour un OUI :
- Raisons économiques : pour l’accès à des conditions plus avantageuses qu’ailleurs (salaire, congés, petits « extras »), pour la sécurité d’emploi, pour profiter du patrimoine familial (héritage éventuel).
- Raisons de cœur : par solidarité familiale ou par tradition (transfert de génération en génération), pour relever un défi personnel (prendre le relais du fondateur), pour le riche apprentissage « de l’aventure sur le terrain » (vivre une expérience entrepreneuriale).
Cependant différents motifs peuvent parfois militer pour un NON :
- Contexte familial : relations familiales lourdes ou « contaminées », jalousies d’enfance entre successeurs, trop de résistance envers l’autorité parentale, sentiment d’injustice (« droit d’aînesse » injustifié).
- Culture d’entreprise : décisions des propriétaires parfois basées sur l’émotif et non sur le rationnel, trop de résistance au changement perçu à l’interne.
Un texte de Michel Handfield, du Groupe Conseil Synergia PME, expert EntreChefs PME.
Pour aller + loin :
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