L’Érablière Escuminac : l’acériculture à son meilleur
L’entreprise gaspésienne brille par l’excellence de ses produits et son savoir-faire
Saviez-vous qu’un grand cru de renommée internationale se cache dans les forêts gaspésiennes? Nichée en pied des Appalaches, au cœur de la Baie-des-Chaleurs, une forêt centenaire abrite 500 hectares d’arbres dans les veines desquels coule un élixir prisé. Nous parlons, bien sûr, du sirop de l’Érablière Escuminac!
Terrain de jeu du maître acéricole Martin Malenfant, membre du Groupement des Chefs d’entreprise, cette érablière a remporté pour l’année 2019 la 1re place de la catégorie Or au concours annuel de l’Ordre national du mérite agricole. Il s’agit d’une deuxième apparition au palmarès pour l’entreprise, classée 2e dans la catégorie argent en 2014.
Cette récompense souligne le travail d’agriculteurs québécois se distinguant par leur engagement, leur savoir-faire et leur dynamisme. Elle reconnaît les entreprises qui font rayonner les produits du terroir, et qui servent de modèle dans la communauté agricole.
Du sirop biologique, pur et incomparable
Qu’est-ce que l’Érablière Escuminac a de spécial pour remporter un tel honneur?
Son respect pour la forêt et pour l’art de l’acériculture, probablement.
Escuminac, d’abord, signifie « lieu de rencontre ». Pour Martin Malenfant et sa famille, il s’agit de la rencontre entre la nature et l’humain. Ces derniers voient dans leur forêt un terroir idéal pour la production d’un sirop de qualité exceptionnelle. Un microclimat unique, marqué par l’air salin, les minéraux abondamment présents dans le sol, les hivers rigoureux et les printemps tardifs.
Comme le bon vin, le sirop d’érable doit beaucoup au territoire sur lequel il est produit. L’équipe d’Escuminac a reconnu la richesse de sa forêt comptant des érables vieux de 400 ans, et s’est rapidement dotée de procédures rigoureuses qui lui ont mérité la mention biologique. Chez eux, aucun mélange. Tout le sirop produit depuis leur fondation en 1998 provient de la même forêt. Pour répondre à son succès, l’Érablière compte doubler sa récolte en ajoutant 75 000 entailles aux 65 000 existantes d’ici 5 ans.
On y produit un sirop d’une rare qualité, « au profil aromatique rappelant la cassonade chauffée au beurre, la purée de dates, le caramel anglais et l’anis vert, avec une subtile touche de cari. » Selon le sommelier François Chartier.
Alors que la saison des sucres s’entamera sous peu, nous félicitons notre membre, Martin Malenfant, et son équipe pour leur excellence!